👍 Considérant que leurs territoires ont trop peu bénéficié des dispositifs de soutien aux collectivités initiés en réponse à la crise du Covid-19, les élus des grandes villes et agglomérations ont réclamé de meilleures garanties pour les finances de leurs collectivités, appelant à ce que celles-ci prennent place dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2022.
Lors des Rencontres des finances publiques, la présidente de France urbaine, Johanna Rolland, a mis l’accent sur les difficultés financières des autorités organisatrices de la mobilité. « Île-de-France Mobilité et quelques autres ont bénéficié de compensations, mais beaucoup d’autres autorités organisatrices ont dû se contenter d’avances remboursables », a regretté la maire de Nantes et présidente de Nantes métropole.
« Les compensations financières liées à la crise Covid » doivent être « à la hauteur de l’engagement de nos collectivités » et répondre à « une logique de répartition juste et équitable », a poursuivi la présidente de France urbaine
La présidente de l’association a demandé également la mise en place d' »un dispositif de protection contre les baisses de cotisations sur la valeur ajoutée des entreprises attendues pour 2022″. Car, du fait de ses modalités de déclaration et de recouvrement, cette imposition économique pourrait connaître un recul en 2021, mais plus encore l’an prochain.
Autre priorité de France urbaine quant au PLF 2022, dont l’examen de la première partie par la commission des finances de l’Assemblée nationale débutera le 5 octobre : l’introduction dans le texte d’une compensation intégrale par l’État des exonérations de taxe foncière, dont bénéficieraient temporairement certains des nouveaux logements sociaux après leur construction.
Évoquant toujours le PLF 2022, la présidente de France urbaine s’est félicitée que le gouvernement n’ait pas introduit de réforme de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux appliquée aux antennes de téléphonie mobile.
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