L’école à domicile : le gouvernement cherche à désamorcer les critiques

🏫 Le gouvernement cherche une issue face aux critiques, y compris dans la majorité, sur la réforme de l’instruction à domicile. Étant l’un des sujets les plus délicats du projet de loi « séparatisme ».

Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation Nationale, a déposé dans la matinée en catastrophe un nouvel amendement qui durcit les conditions d’un tel enseignement afin de donner des gages aux opposants à l’article 21.

Cet amendement prévoit une période de transition jusqu’en 2025. « Les familles qui pratiquent déjà l’instruction en famille et pour lesquelles ce mode d’instruction ne sert pas à des pratiques séparatistes contre lesquelles le présent projet de loi vise à lutter ».

L’article 21 pose le principe de « la scolarisation obligatoire de tous les enfants âgés de 3 à 16 ans dans un établissement scolaire à la rentrée 2021 ».

Dans le viseur de l’exécutif, le « séparatisme » scolaire des islamistes radicaux et autres dérives sectaires.

Les opposants au texte font valoir que cet article 21 contrevient à la liberté d’enseignement, objet de nombreuses querelles politiques depuis de longues dates.

Très applaudi à droite et même par certains membres des groupes de la majorité, le député a estimé que l’encadrement de l’instruction à domicile était une « erreur ».

Un record pour le texte, plus de 400 amendements ont été déposé sur ce seul article 21.

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