À Clamart, le cahier d’objectifs partagés donne le cap aux agents

La ville revoit la forme de ses engagements dans un document qui résume les 50 ambitions du mandat en cinq axes. A Clamart, la mandature, sous la houlette de Jean-Didier Berger (LR), n’a pas changé depuis 2014 et Simon-Pierre Chalvidan, le directeur adjoint des services, a naturellement pris le fauteuil de la direction générale des services en 2021, avec, dans sa besace, le portage d’une mission d’ampleur : résumer les 50 ambitions politiques de l’édile en cinq axes prioritaires. « Il nous fallait pouvoir partager pour et en direction des agents les orientations du projet politique en le rendant accessible à l’ensemble de l’organisation », affirme le DGS.

La division a pris la forme d’un cahier d’objectifs partagés, appelé le COP en interne, qui rassemble en cinq grands points à la fois les objectifs stratégiques du mandat et les projets déjà engagés ou en voie de l’être. Il s’agit d’un projet d’administration, en somme, mais revu sous une forme et une présentation modernisée. Chaque chapitre ne fait pas plus de deux pages et décline les ambitions avec les projets opérationnels qui lui sont associés. « Nous avons opté, à dessein, pour des entrées par grands axes transversaux et non par service de la collectivité. Cette formulation permet de qualifier le travail des services qui peuvent s’y reconnaître, mais toujours par rapport à un objectif commun », explique Amy Greene. La chargée d’études transversales a mené la barque de cette rédaction en classant et qualifiant les 250 projets portés, et parfois déjà engagés, par la ville avec l’aide de chacun des services. Un travail de six mois, commencé dès septembre 2021 et qui a pris fin en mars 2022.

A l’arrivée, les cinq grands axes du document sont : bien vivre à Clamart aujourd’hui et demain, accompagner la transition numérique, développer la qualité de vie au service de l’attractivité, conduire une transition écologique équilibrée, s’organiser pour délivrer la meilleure qualité de service. « Ce document légitime l’action de la collectivité, tout en lui donnant une forme plus dynamique avec une visée opérationnelle », précise la responsable. 

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