Depuis quelques temps, des cabines de téléconsultation, sont mises en place en France dans l’Yonne, la Drôme, la Loire, l’Ain, en Occitanie, et en Seine-et-Marne.
Ces cabines sont munies d’un écran, permettant de visualiser le médecin. Elles sont également équipées d’outils connectés tels que des tensiomètres, des thermomètres, des stéthoscopes, des otoscopes…
Luc Maudet, maire des Vallées de la Vanne, au sud-est de Sens, une petite commune de 9000 habitants ne disposant plus que d’un médecin explique que c’est « plus que de la téléconsultation, cet appareil a pour but de faire de la régulation, répondre à un besoin ponctuel. Pour un renouvellement d’ordonnance, un avis médical sur des symptômes bénins, qui ne nécessitent pas non plus d’aller aux urgences. Ça n’empêche pas d’aller voir son médecin, mais si on a une angine et qu’il ne peut pas nous prendre avant dix jours, c’est une alternative. Pendant la reprise de l’épidémie, en janvier, ça permettait d’avoir un arrêt maladie, ou une ordonnance pour un test PCR, lorsque le médecin était débordé ».
Enfin, le coût des premières cabines était de 100 000€, maintenance comprise. Toutefois, avec l’évolution du marché et de ses acteurs (demande ; concurrence), le coût des dernières cabines est devenu moitié moins cher.