🟠 Dans une cantine scolaire amiénoise, les enfants se familiarisent avec les indicateurs de CO2, un investissement communal voulu pour inciter à plus aérer, la meilleure des solutions pour éviter la contamination du coronavirus par aérosols.
Les élèves de l’école élémentaire Elbeuf écoutent attentivement l’animatrice venue expliquer le fonctionnement et l’intérêt de ce tableau numérique :
« Quand c’est orange il faut ouvrir une fenêtre, quand c’est rouge il faut ouvrir la moitié des fenêtres. Aérer ça sert pour enlever les poussières, pour que les microbes ça parte et qu’on mange en tranquillité ».
Après moins de dix minutes de repas, le niveau de dioxyde de carbone augmente et une barre orange apparaît. « C’est utile. Je n’imaginais pas que le taux de CO2 montait si vite », reconnaît la responsable de la cantine.
La mairie d’Amiens en a acheté 53 pour toutes ses cantines du primaire, soit 10 000 euros TTC, installés progressivement depuis la rentrée des vacances de Pâques. Ce matériel, réclamé par les syndicats d’enseignants, est à la charge des collectivités locales.
« Si les gens expirent du CO2, ils expirent éventuellement aussi du virus. L’air devient saturé en CO2 et c’est important d’aérer pour réduire la densité potentielle de virus présent », poursuit-il, rappelant que les études sur ce principal mode de transmission du Covid-19 existent « depuis l’été 2020 ».
Le Dr Gignon estime qu’« aérer c’est quelque chose sur quoi on a peu communiqué, les premiers messages institutionnels datent de Noël 2021, c’est un message sur lequel on a encore besoin d’insister ».
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