Des discussions entre les syndicats et la Direction de la Fonction Publique sont en cours et pourraient conduire, comme dans le secteur privé, à un allongement du temps de travail pour la plupart des fonctionnaires. Depuis octobre, neuf syndicats représentatifs de la fonction publique ont été embauchés au ministère pour préparer la réforme des retraites.
Après cette date, aucune rencontre formelle entre le syndicat et la direction concernant les pensions n’est prévue pour le moment. Contrairement aux consultations lancées en octobre au ministère du Travail et structurées en trois cycles, les discussions menées par les équipes du ministre Stanislas Guerini abordent directement tous les aspects de la réforme qui concernent les agents publics.
« On ne rentre pas dans cette logique des trois cycles », résume le ministère. Bien que les sujets de discussion diffèrent légèrement, « il y aura éventuellement une réforme et une certaine unité dans la réponse que nous donnerons » dans les secteurs public et privé.
Dans le secteur privé, la pension est calculée sur la base des vingt-cinq meilleures années. Appliquer une méthode uniforme de calcul des pensions serait « une terrible injustice pour les fonctionnaires », a-t-il déclaré.
Les agents exerçant des métiers à risques ou exigeants physiquement devraient « a priori » continuer à bénéficier de la préretraite, selon le ministère de la Fonction publique. Selon un récent rapport, en 2021, 17 % des fonctionnaires avaient moins de cet âge. Ils n’étaient que 9 % dans les collectivités locales et 15 % parmi les personnels hospitaliers.