🎓 Le 21 novembre 2019, le gouvernement lançait l’application « MonCompteFormation » dans le but d’encourager la formation professionnelle. L’ambition était de supprimer les intermédiaires entre les salariés et les centres de formations pour simplifier les démarches et donner davantage d’autonomie aux salariés.
Comme l’a indiqué Michel Yahiel, directeur des retraites et de la solidarité à la Caisse des dépôts et consignations, en charge de la mise en place de l’application « le pari de l’autonomie est vérifié et permet de toucher un public plus diversifié ».
Le bilan de la première année de l’application CPF est positif avec plus de dix millions de comptes activés et un million de sessions de formation pour un coût total d’un milliard d’euros. Avec de tels chiffres l’application a dépassé ses objectifs malgré la crise sanitaire.
Ce nouveau système renforce la concurrence entre les organismes de formation et contribue à une plus grande transparence ainsi qu’à une baisse des prix. Il permet également d’intéresser les travailleurs bénéficiant généralement peu des formations : les femmes, les non-cadres ou les seniors.
Les employeurs et les syndicats qui avaient émis des réserves envers ces CPF semblent eux aussi satisfaits. En effet, les employeurs peuvent prendre part au choix de formations des salariés en leur proposant de financer des formations qu’ils estiment nécessaires. Pour les syndicats l’inquiétude était que les apprenants les plus en difficultés manquent d’accompagnement. Pourtant Pôle Emploi ainsi que le Conseil en évolution professionnel sont parvenus à mettre en place des procédures d’aide aux personnes les plus éloignées des outils numériques.
La Caisse de dépôts prévoit pour l’année 2021 de nouvelles améliorations aux services déjà existant avec notamment la cotation des formations ou encore la création d’un passeport professionnel reprenant les formations du CPF et les diplômes délivrés.
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