Dans le cadre du réchauffement climatique dans les villes, une étude a été menée par l’auteur Tamar Iungman, chercheur à l’Institut de santé mondiale de Barcelone.
Cette étude montre que 6700 décès sont liés au réchauffement des températures dans 93 villes européennes. D’après les résultats, un tiers de ces décès pourrait être évités avec une couverture végétale atteignant les 30% de la surface d’une ville, actuellement la moyenne de celle-ci est d’environ 14,9 %.
Les températures plus élevées dans les villes, que dans les banlieues ou les campagnes, sont principalement dues à des îlots de chaleurs.
La différence de température est occasionnée par la suppression de la végétalisation, à la chaleur des systèmes de climatisation, à l’asphalte et aux matériaux de construction qui retiennent la chaleur.
Dans les environnements urbains, ces températures élevées sont souvent rattachées à des bilans négatifs sur la santé avec par exemple : l’insuffisance cardiorespiratoire ou l’augmentation des admissions à l’hôpital ou des décès prématurés.
On sait déjà que l’augmentation des températures est de plus en plus intense au fur et à mesure des années, notamment à cause du réchauffement climatique. Rien que l’année dernière, l’Europe a connu l’été le plus chaud jamais enregistré.
Par ailleurs, les prévisions appuyées sur les émissions actuelles d’origine humaine révèlent, que dans les décennies à venir les maladies et les décès liés à ces températures représenteront une charge considérable pour les services de santé.
Le but de cette étude est d’informer les politiques et les décideurs locaux sur les bienfaits de l’intégration d’infrastructure verte dans les environnements urbains pour qu’ils soient plus durables et sains.