Le bilan du relogement de 2022, indique que 112 080 recours ont été déposés au titre du droit au logement ou à l’hébergement opposable (Dalo), des chiffres en légère baisse par rapport à l’année précédente (113 588). 110 464 décisions ont été rendues, contre seulement 89 670 en 2020.
Les chiffres témoignent d’une reprise ferme de l’activité recensant en priorité les familles à reloger, accueillie avec soulagement par le gouvernement, qui redoutait une poursuite de la baisse suivant la crise sanitaire liée au Covid-19.
Parmi les ménages concernés, 40 % étaient des ménages salariés et plus de la moitié (52 %) gagnaient plus que le salaire minimum. Sans surprise, plus du tiers (36 %) des ménages sont monoparentaux.
Dalo est ainsi un droit large qui protège dans de nombreuses situations familiales ou professionnelles, s’adapte à la diversité des parcours de vie et cristallise le droit au logement, appui le ministère en charge de la ville et du logement.
L’Etat a ajouté qu’il continuait de travailler pour assurer la réinstallation de ces familles. En conséquence, 23 688 personnes ont déménagé l’année dernière à l’initiative du préfet, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2021.
Depuis 2008, près de 404 000 ménages ont été identifiés comme bénéficiaires du Dalo, et 259 000 d’entre eux ont été réinstallés dans le cadre du contingent préfectoral, ce qui représente 83 % des efforts de réinstallation de cette année, selon le ministère.
Pour mémoire, Dalo a été créé par la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007. Au final, 90% des recours se sont concentrés sur des territoires resserrés, dont la moitié en Île-de-France, rappelant la nécessité de produire des logements. Dans ces territoires, tous les acteurs doivent être mobilisés pour assurer le droit au logement, soutient le ministre Olivier Klein.