Depuis ce mercredi 1er février, de nombreux changements économiques ont eu lieu, nous faisons le point ensemble.
Dans un premier temps, les Français verront leur facture d’électricité augmenter d’environ 15 % malgré le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, qui empêchent cette augmentation d’atteindre les 99%. Concrètement, cette hausse équivaut à une augmentation moyenne de 20 euros par foyer, et sans bouclier, celle-ci avoisinerait les 180 euros.
Par ailleurs, les taux d’intérêt des livrets d’épargne ont également subi une augmentation avec respectivement : 3% pour le livret A et le livret LDDS (anciennement à 2%) quant au livret d’épargne populaire (LEP) il atteint les 6,1% (anciennement à 4.6%).
Toujours en rapport avec les banques, le taux d’usure est dorénavant calculé tous les mois, au lieu d’une fois par trimestre, et ce, jusqu’en juillet.
D’autre part, le prix des courses de taxi est lui aussi atteint d’une revalorisation de maximum 4%, avec un tarif minimum inchangé de 7,30 euros. Les prix plafonnés ont lieu sur 3 points : la prise en charge à 4,18 euros, le kilomètre parcouru à 1,21 euro maximum et le prix maximum horaire à 38,96 euros.
Pour rester dans les transports, le prix des péages augmente de 4,75% et la réduction pour les détenteurs du badge « télépéage » augmente de 30 à 40% pour les personnes faisant 10 fois ou plus les mêmes allers-retours par mois. Une autre réduction de 5% entre également en jeu pour les véhicules électriques.
Les billets de train SNCF quant à eux, voient leurs conditions d’échange et de remboursement changer : tout échange de billet une semaine avant le départ est maintenant facturé 19 euros.
Pour finir, la durée de l’indemnisation de l’assurance-chômage subit une diminution de 25%, avec de possibles changements en fonction de l’état du marché du travail. Pour que les droits d’indemnisation reviennent à la normale il faudra que le taux de chômage dépasse les 9%, celui-ci était de 7,3% au troisième trimestre 2022.