La création d’une Autorité Nationale des Sports et d’un organe directeur commun au niveau territorial a nécessité quelques améliorations.
C’est l’avis de la Cour des Comptes qui vient de publier le 21 septembre le rapport d’examen de la matière demandé par la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale.
Ses rapporteurs ont notamment appelé les collectivités, qui ont été les premiers contributeurs du sport en France, à profiter pleinement des outils de cette réforme.
Quant à l’ANS, le rapport pointe d’abord une lacune : « Le choix a été fait de le créer sous la forme d’un Groupement d’Intérêt Public, avec comme objectif politique de rassembler toutes les parties liées, explique Dominique Lefebvre, mais en réalité ce Groupement d’Intérêt Public n’en est pas un » .
Ses ressources proviennent presque exclusivement de l’Etat, alors que les associations d’élus, les organisations sportives et le secteur privé y siègent sans apporter de moyens financiers.
Si la Cour des Comptes a mis l’accent sur la « sélection claire » et « l’exécution rapide » des hautes performances du plan Ambition Verte, il s’est appuyé sur le développement d’activités sportives pour tout ce que l’arbitre voyait comme des « défis ».
Ils estiment que ce thème requiert plus que d’autres la « gouvernance commune avec des responsabilités partagées » vers laquelle s’oriente la réforme.
Quant aux représentants de la Cour des comptes, « le CRDS (Contribution Remboursement de la Dette Sociale) doit être un objet partagé par les collectivités territoriales et le pilier de leur fonctionnement ce sont les services de l’Etat et les associations d’élus pour que l’Etat encadre encore mieux les choses « .