Des caméras, des algorithmes… et des écrans noirs.
A Massy, une commune plutôt tranquille de l’Essonne, les vidéo-opérateurs ne perdent plus de temps devant leurs écrans.
« Quand je veux savoir quelque chose, je lance un scénario et j’analyse ensuite les résultats », explique Régis Lebeaupin, responsable de la vidéoprotection à la police municipale.
« Il y avait, dans une rue, toujours le même problème : des usagers qui passaient souvent en sens interdit, poursuit l’agent. La vidéoprotection nous a permis d’identifier qu’il s’agissait des salariés de la même entreprise et que cela se passait toujours aux heures d’arrivée et de départ. Plutôt que de faire du répressif, on a fait passer un mot à la direction de la société. »
Que ce soit pour des dépôts sauvages, du maraudage, des intrusions et bien d’autres : au centre de supervision urbain de Massy chaque problème a son algorithme !
Avoir un outil qui dépasse le cadre sécuritaire et capable de permettre en temps réel la remontée d’informations fiables.
Deux ans auparavant, la ville disposait de 200 caméras sous-exploitée: « On s’est demandé comment optimiser ? En passant par l’intelligence artificielle », poursuit l’élu.
Massy a recours depuis un an à des outils d’analyse d’image de l’entreprise XXII, l’une des start-up françaises les plus importantes de ce secteur en plein boom. Des technologies proches de la reconnaissance faciale, à la différence qu’elles n’analysent pas de données biométriques.
Pour en savoir plus 🔎:
La ville de Massy
L’intelligence artificielle
L’entreprise XXII