La ville de Koungou, a constaté que seulement 14,5 hectares sur 17 sont utilisés à des fins agricoles, les 2,5 hectares restants sont « réquisitionnés » par des bangas à cause d’une offre de logement trop faible par rapport aux besoins de la population.
Avec seulement 35 % d’exploitations déclarées, le projet vise vers une favorisation de l’insertion socio-économique des populations écartées de l’emploi et vers la professionnalisation des agriculteurs en les aidant à structurer leur activité.
Avec un vol des productions des cultivateurs, allant jusqu’à 70 % de leur culture, la sécurisation des parcelles est aussi un des aspects principaux du projet « Quartier Fertile » insiste le chef de projet William Mamokoro.
Avec une douzaine d’agriculteurs, qui seront accompagnés à l’avenir, l’objectif sera de rendre les exploitations viables économiquement. La commune songe à clôturer les exploitations et insérer professionnellement les habitants des bangas en leurs proposants de surveiller les agricultures.
De plus, la ville de Koungou, a signé un partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation de Mayotte, afin qu’à l’avenir a minima 5 tigistes par an travaillent dans ces champs pour remettre les parcelles en état.
Pour professionnaliser les agriculteurs, la commune souhaite également les inscrire à l’URSSAF, dans l’intention d’obtenir un numéro de SIRET, les faire connaître auprès de la chambre d’agriculture, mais aussi d’obtenir les aides de la Politique agricole commune. D’une part, le programme est financé de moitié par l’agence nationale de renouvellement urbain, d’autre part par la Ville de Koungou.