Ouverture des candidatures sur la nouvelle plateforme pour les admissions en Master

Ouverture des candidatures sur la nouvelle plateforme pour les admissions en Master

« Mon Master », une nouvelle plateforme en ligne censée permettre aux étudiants titulaires de diplômes bac+3 de postuler en master à la rentrée de septembre, a ouvert ses candidatures le mercredi 22 mars 2023.

Le dispositif vise à réduire les tensions liées à l’offre et à la demande universitaires, monmaster.gouv.fr s’adresse aux diplômés de niveau bac+3 voulant poursuivre en master. Depuis la phase d’information ouverte fin janvier, les étudiants peuvent déposer leur candidature sur cette plateforme entre le mercredi 22 mars et le 18 avril 2023. Les candidats seront admis du 23 juin au 21 juillet 2023.

Contrairement à Parcoursup, plateforme d’admission post-bac partiellement pilotée par des algorithmes, « Mon Master » n’est pas régie par ces algorithmes.

« La plateforme permet simplement aux étudiants de postuler plus facilement dans les universités, de coordonner les horaires et d’accélérer la réponse aux candidats », a expliqué le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le point commun à Parcoursup, est qu’il appartient à l’étudiant d’accepter ou de refuser les propositions qui lui sont proposées.

Le 22 mars 2023, environ 200 universitaires et enseignants-chercheurs se sont rassemblés devant le ministère de l’Enseignement supérieur à Paris pour dénoncer le lancement de la plateforme et le manque de place en master.

« C’est important qu’on vienne devant le ministère parce qu’aujourd’hui, c’est l’ouverture de la plateforme Mon master, qui est très floue et rend plus sélective l’entrée en master pour les étudiants », a dénoncé Imane Ouelhadj, présidente du syndicat Unef.

« Être ici aujourd’hui nous permet d’envoyer un message fort au ministre de l’Enseignement supérieur, car nous aurions dû avoir une annonce de la réforme des bourses depuis trois mois. C’est pour lui faire pression, pour montrer que nous sommes à la fois contre la réforme des retraites et pour la mobilisation ; pour les droits de demain », a appuyé Éléonore Schmitt, porte-parole du syndicat étudiant L’Alternative.

Les manifestants ont également protesté contre « la réforme des retraites, la précarité étudiante et les conditions de travail et d’études. »

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