Pour les élus des petites communes, il est encore plus difficile d’obtenir une parité Hommes/Femmes entres eux.
Plusieurs sénateurs ont décidé de s’emparer du sujet et espèrent une évolution législative qui modifierait les règles électorales dans les communes de moins de 1 000 habitants.
Les communes de moins de 1 000 habitants soient les trois-quarts des communes françaises, n’ont pas obligation de détenir une liste de candidats avec une alternance Hommes/Femmes.
Toutefois dans les conseils municipaux de ces petites communes, les femmes conseillères municipales ne représente que de 38 %, contre 49 % pour les communes de plus de 1 000 habitants.
De plus, la proportion des femmes est très faible au sein des exécutifs locaux, où elles représentent 20 % des maires, 11 % des présidents de conseils communautaires, 20 % des présidents de conseils départementaux et 32 % des présidents de région.
Enfin le sénateur des Landes Éric Kerrouche, auteur d’une proposition de loi au Sénat le 27 octobre 2021, recommande pour remédier à cette non-parité, d’étendre le scrutin de liste avec alternance à toutes les communes sans distinction de taille. Le sénateur suggère notamment que le premier adjoint soit de sexe différent du maire, de même que le premier vice-président et le président d’un EPCI.
Selon le sénateur, la parité doit être assurée parmi les vice-présidents.