Alors que la Première ministre a une nouvelle fois engagé la responsabilité de son gouvernement, en utilisant le 49.3 pour la partie «recettes» du PLF 2023, plusieurs amendements ont été retenus en matière d’emploi et de formation.
L’un prévoit d’instaurer un mécanisme de régulation pour s’assurer que les formations suivies via «Mon compte formation» poursuivent un réel objectif d’insertion et de maintien dans l’emploi.
Le projet de loi de finances comportera également une rallonge de 5 millions d’euros pour le financement des maisons de l’emploi. Il s’agit cette fois d’un amendement du rapporteur spécial de la mission «Travail et emploi», Dominique Da Silva , retenu lui aussi par le gouvernement.
Comme les années précédentes, le projet de loi initial ne comportait aucune ligne budgétaire pour les maisons de l’emploi et les Plie , dont les crédits de l’État n’ont cessé de diminuer depuis des années.
Les crédits de la mission Travail et emploi se montent à environ 21 milliards d’euros en 2023, soit une forte progression qui, selon le rapporteur spécial, « indique bien le cap qui est celui du gouvernement : le plein-emploi », avec le chantier à venir de la mise en place de France Travail.
À noter d’ailleurs que le deuxième projet de loi de finances rectificative pour 2022 présenté en conseil des ministres le 2 novembre prévoit une nouvelle aide exceptionnelle de 2 milliards d’euros pour France compétences, victime du succès des contrats d’apprentissage et du CPF, soit le même montant que celui déjà voté dans le précédent collectif budgétaire de cet été.