Police de sécurité du quotidien : des dynamiques variables selon les territoires

👮 Une étude interroge les effets de la police de sécurité du quotidien à travers le prisme des acteurs locaux.

L’Institut Paris Région, qui a pour mission essentielle de réaliser des études et travaux nécessaires à la prise de décision de la Région Île-de-France et de ses partenaires, a publié, fin juin, une étude envisageant « La police de sécurité du quotidien sous l’angle des partenariats locaux ».

Lancée en février 2018, la police de sécurité du quotidien entend « placer le service du citoyen au cœur du métier de policier et de gendarme » et vise à instaurer « une police et une gendarmerie sur mesure », dont l’activité s’adapte en fonction des besoins spécifiques.

L’Institut a choisi d’étudier les effets de la police de sécurité du quotidien à travers le prisme des acteurs locaux, le partenariat constituant l’un des grands axes de la réforme. Son étude repose sur une enquête de terrain conduite à différentes échelles, incluant la collecte de témoignages localisés sur huit sites.

En pratique, la police de sécurité du quotidien se décline différemment selon les territoires, observe l’étude. En zone gendarmerie, elle se réclame d’une logique d’expérimentation à l’échelle des unités locales et fait l’objet d’appropriations variables.

Au final, la police de sécurité du quotidien suscite « des dynamiques variables selon les territoires, plus ou moins consistantes et convaincantes, d’autant plus tangibles qu’elles s’adossent à des dispositifs identifiés.

À défaut, elle manque souvent de substance et de visibilité, et, globalement, semble n’avoir pas d’effets déterminants ni sur les modes opératoires, ni sur la teneur des collaborations.

🔗 Retrouvez l’étude ici.

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