👮 Dans un courrier au Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, une intersyndicale de policiers municipaux appelle le gouvernement et les employeurs territoriaux à améliorer sans délai leurs conditions de travail et de rémunération.
Le malaise ne cesse de grandir chez les policiers municipaux qui perçoivent l’absence d’ouverture d’un dialogue social comme un mépris pur et simple.
Lors de la dernière commission consultative des polices municipales (CCPM), qui se tenait il y a deux ans, les policiers municipaux dont les prérogatives ne cessent de croître, exposés à des risques physiques et psychologiques extrêmement lourds, fréquemment victimes d’agressions.
Réclamant une nouvelle réunion de cette instance qui regroupe les représentants de l’État, les élus et les représentants des policiers municipaux.
Son objectif ? Ouvrir les négociations sur leurs conditions de travail. Ultra-sollicités, ces agents dont l’engagement professionnel est sans faille que ce soit pour combattre le terrorisme ou faire respecter les consignes liées à la crise sanitaire, menacent désormais de descendre dans la rue.
Dans un courrier adressé le 5 juillet 2021 au Ministre, les représentants des policiers municipaux d’une intersyndicale (Interco CFDT, CGT, FA-FPT et Unsa Territoriaux) estiment qu’il est « temps que le gouvernement et les employeurs territoriaux se décident enfin à améliorer leurs conditions de travail et de rémunération, au-delà des discours politiques de circonstance ».
Les policiers municipaux attendent des avancées significatives concernant les carrières, les salaires, les retraites et la sécurité des agents. Un rassemblement est d’ores et déjà prévu en septembre.
🔗 Retrouvez la courrier à Gérald Darmanin ici.