📊 La direction générale des collectivités locales analyse le profil budgétaire et financier des communes de moins de 500 habitants, comparées aux plus grandes communes.
Dépensant davantage, les communes de 100 habitants perçoivent aussi plus de recettes. Les très petites communes rurales ne sont pas les plus en difficultés financières, selon une cette étude.
Même si elles affichent les plus fortes dépenses par habitant. Ce sont aussi celles qui dégagent la plus grande marge d’épargne brute par habitant et qui investissent le plus, tout en maintenant une meilleure situation d’endettement que les plus grandes communes.
En 2019, ce sont 2 439 communes de moins de 100 habitants représentaient 7 % des communes et regroupaient 0,2 % de la population, dont 15,7 % de jeunes de 3 à 16 ans.
Les dépenses de fonctionnement y sont donc plus élevées. L’entretien des bâtiments et de la voirie, les frais de formation, d’assurances ou de représentation relatifs aux équipes municipales, constituant l’essentiel des « autres charges diverses » pour les communes de cette taille.
En outre, leurs dépenses de fonctionnement ont augmenté plus vite depuis 2014 : avec une augmentation de 8 % pour les communes de moins de 100 habitants, mais seulement + 1 % pour celles de 400 à 500 habitants.
L’étude de la DGCL opère une classification en cinq types des communes, en fonction notamment de leur endettement et de leur capacité à investir et à épargner : 70% des communes ne présentent pas de difficultés particulières.
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