L’expérimentation du nouveau dispositif d’insertion des allocataires du RSA, démarrera en 2023 et comprendra 19 départements participants au projet.
Sur chacun des départements concernés, le principal objectif sera d’accompagner tous les bénéficiaires du RSA, ceux qui y rentrent, mais aussi ceux qui y sont depuis longtemps.
Les inscriptions Pôle emploi deviendront systématique, alors qu’actuellement, seulement 40 % des personnes y sont. Dans un second temps, l’organisation du côté diagnostic et orientation devra passer de trois mois à moins d’un mois.
D’après la Cour des comptes, 42 % des personnes sont encore au RSA, 7 ans après leur entrée, et environ un tiers aurait retrouvé un emploi.
Le second objectif, se trouve au niveau des bassins de vie et des bassins d’emplois qui sont intrinsèquement liés, ils deviendront à terme le cœur opérationnel de l’action d’inclusion, d’emploi et de formation. Toutes ces dispositions concernent 40 000 bénéficiaires sur 2 millions de foyers.
Tel le Contrat d’engagement jeune, un contrat sera signé avec les allocataires, comprenant des droits et des devoirs. Avec 15-20 heures d’activité hebdomadaire, le bénéficiaire aura un programme pour se rapprocher de l’emploi, par exemple une personne en grande difficulté sera amenée sur des ateliers logements et santé, puis sur des immersions en entreprise et enfin sur des formations.
Pour adapter les besoins des départements aux dispositifs, les systèmes informatiques de Pôle emploi et du département seront amenés à travailler ensemble, avec une base d’outils numériques préparés en amont.
Pour finir, il y aura un partage des données pour vérifier ce qui fonctionne ou non, avec nous l’espérons une généralisation du dispositif d’ici la fin du quinquennat.