Reims

Reims : Le programme d’investissement en faveur des équipements sportifs

Le maire de Reims, Arnaud Robinet, décrit un programme d’investissement de 150 millions d’euros sur 10 ans. Soit « une mobilisation financière exceptionnelle portant sur tous types d’équipements dans toutes les régions ».

Les travaux ont débuté au tournant 2020-2021, « à travers la réalisation du schéma directeur des équipements sportifs », poursuit Raphaël Blanchard, adjoint en charge des sports. Un diagnostic préliminaire met en évidence quelques faits et chiffres clés.

Si la Ville de Reims s’appuie sur une offre d’équipements supérieure à la nationale (25,4 contre 15,3 pour 10 000 habitants), elle semble avoir moins de licenciés parmi ses 202 associations sportives : 17,2 licences pour 100 habitants contre 22,3 au niveau national.

Par conséquent, le programme alloue une grande partie aux rénovations. Plus précisément, 9 des 22 gymnases de la ville se concentreront sur le renforcement de la structure, la réduction de la consommation d’énergie et l’amélioration de la capacité à répondre aux besoins des praticiens.

Cinq piscines municipales seront également réaménagées, « avec une attention particulière pour la piscine de Talleyrand, la sœur jumelle du Molitor à Paris, qui en fera aussi un lieu culturel ». De même, les piscines des Thiolettes conviendront aux sports de plongée, notamment pour installer une salle pour les clubs.

La création de « projets structurés » est également à l’ordre du jour, incluant des praticiens libres ou indépendants, selon les appellations. À l’image de la Plaine des sports Saint-Charles, « pour un complexe tennis-padel-canoë, ainsi qu’un gymnase lié aux sports de glisse », poursuit l’élu, le tout, avec un investissement de 17,9 millions d’euros.

Une nouvelle patinoire remplacera les deux patinoires existantes d’ici 2030, à un endroit à déterminer. Bien sûr, il comprendra deux pistes pour une utilisation simultanée facile dans les écoles, les clubs et les événements. Montant d’exploitation : 40 à 45 millions d’euros.

À ce stade, précise Raphaël Blanchard, « le projet est d’une taille adaptée à un investissement à l’échelle de la ville. Mais notre ambition est aussi de construire cette ambition avec l’Agence nationale du Sport (ANS) ».

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