👵 Début mars, le gouvernement a lancé un « nouveau service civique solidarité senior ». Celui-ci prévoit « l’engagement et la formation de 2 000 jeunes » chargés d’accompagner près de 45 000 personnes âgées plongés dans un l’isolement.
Le communiqué de presse commun aux ministères de l’Autonomie et de la Jeunesse dressent plus de 900 000 seniors souffrant de solitude, citant une étude de l’institut CSA, spécialisée dans les études de marchés et les sondages d’opinion.
« S’engager au service de nos aînés quand on a 20 ans, c’est comprendre que par-delà les générations, par-delà les époques (…) il y a un présent à partager », a déclaré Brigitte Bourguignon, Ministre déléguée chargée de l’Autonomie.
Son objectif ? « Renforcer les liens entre les générations », ont souligné les deux ministres, « notre jeunesse a envie d’agir, elle recherche du sens, elle a envie d’engagement », a expliqué Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse.
Pour des acteurs du secteur, cette mobilisation nationale permet aussi de promouvoir « des métiers de services aux personnes âgées et ceux du grand âge auprès des jeunes, un secteur qui peine à recruter ».
En 3 ans, ce sera près de 300 000 personnes isolées qui seront accompagnées grâce à quelque 10 000 jeunes volontaires engagés. Cette mobilisation nationale permet aussi de promouvoir des métiers de services aux personnes âgées, secteur qui peine à recruter.
L’engouement pour le service civique s’explique d’abord par « la quête de sens » des jeunes, qui y trouvent « l’occasion d’être utile, d’agir » et la possibilité d’être en lien avec les autres dans une période où les interactions sociales sont limitées.
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