Depuis la rentrée scolaire 2022-2023, un manque incontestable de professionnels dans les transports scolaires est recensé, et grâce à de nombreux cadres et mécaniciens des entreprises de transport, celle-ci a pu se dérouler malgré tout sans encombre ou presque…
Dans les Hauts-de-France, par exemple, à la suite d’absences, durant la huitième vague du Covid, des circuits n’ont pu être assurés de mi-octobre à mi-décembre.
Pour pallier les difficultés de recrutement de conducteurs, qui empêchent le bon fonctionnement des services de transports scolaires, le gouvernement a signé un décret permettant aux agents des trois versants de la fonction publique, d’exercer en tant que chauffeur de bus.
Ce dispositif expérimental durera 3 ans, les agents devront obtenir une « autorisation préalable et individuelle de l’employeur publique ».
De plus, l’exercice à titre complémentaire de chauffeur, « ne doit pas porter atteinte au fonctionnement normal […] du service d’affectation de l’agent ».
Ce décret vise également une réimplantation de l’attractivité pour ce métier, qui ne cesse de baisser depuis quelques années notamment à cause des horaires d’entrée et de sortie, ainsi que le nombre de rotations de cars au même moment.
En améliorant ces points, cela permettrait d’augmenter le volume d’heure de chaque conducteur et proportionnellement l’attractivité du métier.
De nombreux autres freins, ralentissant cet engagement sont aussi relevés par les régions : l’âge minimum actuellement de 21 ans, le délai entre la réussite à l’examen et l’obtention du titre administratif allant jusqu’à 5 mois parfois, la TVA à 20 % et un faible nombre de formations financées par l’État et ses opérateurs.