💉 Alors que depuis plusieurs semaines les élus pointent du doigt la lenteur de la campagne vaccinale et réclament plus de concertation avec les territoires. Certains maires ont décidé de ne plus respecter le calendrier gouvernemental et d’ouvrir dès maintenant la vaccination aux plus de 50 ans.
Alors que la pandémie ne cesse de flamber, deux élus des Alpes-Martimes ont décidé de prendre les devants.
Le maire de Cannes, David Lisnard, qui depuis plusieurs mois fustige la lenteur du gouvernement, n’a pas attendu le feu vert de l’exécutif pour programmer la vaccination des personnes de plus de 50 ans, y compris sans signe de comorbidité.
Depuis ce jeudi dernier, à Cannes, celles-ci peuvent prendre rendez-vous en vue d’une première injection.
Dans la foulée, le maire d’Antibes, Jean Leonetti, a annoncé sur France Inter qu’il allait lui aussi passer outre le calendrier gouvernemental en expliquant « on a fini de vacciner les volontaires de plus de 75 ans aussi bien à Cannes qu’à Antibes, donc on passe à la tranche inférieure ».
Selon le calendrier gouvernemental qui tient compte des doses à priori disponibles, à partir de mi-mai, la vaccination sera possible pour les personnes de 50 à 69 ans qui n’ont pas de pathologie particulière ainsi que pour les professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays.
Actuellement, seuls les plus de 75 ans peuvent se faire vacciner et ce seuil a été abaissé à 70 ans depuis le jeudi 25 mars. La décision du maire de Cannes et d’Antibes a suscité l’ire du gouvernement.
Lors de la conférence de presse hebdomadaire dédiée à l’évolution de l’épidémie, Olivier Véran n’a pas manqué de réagir à ces décisions.
« Je regrette qu’il l’ait fait de manière autonome sans alerter ni la direction générale de l’ARS ni même le préfet, ni même les soignants qui sont mobilisés pour vacciner à Cannes et partout ailleurs en France ».
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