Zones rurales et à faible densité : mettre en valeur la mobilité partagée

🚗 C’est en conjuguant différents moyens de déplacement qu’il sera possible de réduire les trajets seuls dans les zones périurbaines peu peuplées. L’auto pourrait progressivement changer pour mieux mettre en valeur la mobilité partagée.

Un vaste chantier pour les communautés de communes qui sont devenues autorités organisatrices de la mobilité.

Trop longtemps oubliées des différentes législations régissant les transports : les « zones peu denses » sont revenues sur le devant de la scène ces derniers mois, avec leur inscription dans la loi d’orientation des mobilités (LOM).

L’article 8 offre en effet la possibilité aux communautés de communes de devenir des autorités organisatrices de la mobilité sur leur territorial.

L’objectif ? Mieux mailler les territoires en offres de déplacement et proposer des alternatives à l’autosolisme. La voiture individuelle pollue, alors que les préoccupations pour le réchauffement climatique et la qualité de l’air croissent.

La crise des Gilets jaunes a amplifié ce problème, avoir une voiture, l’entretenir et faire le plein coûtent de plus en plus cher. A contrario, les salaires stagnent et le prix du carburant ne cesse d’augmenter.

Quant aux transports en commun, les autorités organisatrices l’ont maintes fois expérimenté sans sucées. La circulation d’une ligne de bus presque vide pour irriguer les zones les moins peuplées est une équation économique non-viable pour les régions.

A côté des bus se sont développés des applications locales de partage de voiture en temps réel comme Hupp ou Ridygo, Ouihop, Covivo, mais aussi les transports à la demande, des taxis solidaires, le vélo et la marche.

C’est en conjuguant ces différents moyens de déplacement qu’il sera possible de réduire l’autosolisme dans les zones périurbaines peu peuplées et rurales.

🔗 Retrouvez plus d’informations sur la loi LOM ici.

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